Le Faux Rhum de Methos
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Le Faux Rhum de Methos


 
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 Sujet de Rando Pédestre

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Cixi
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Cixi


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MessageSujet: Sujet de Rando Pédestre   Sujet de Rando Pédestre EmptyVen 26 Fév - 21:24

Le thème directeur de ce petit exercice d’écriture était "randonnée pédestre" avec néanmoins quelques impératifs, histoire de corser le défi.
Parmi ceux-ci, outre la présence obligée de Méthos, il devait y avoir deux autres personnages secondaires dont un issu de la série.

Et surtout, afin que certain de soit pas surpris par l’apparition plutôt étonnante de certains termes dans chaque fic, Sénara a donné un certain nombre de mots à faire apparaître obligatoirement : crevasse, hydravion, chamois, crétin des Alpes, gnôle, chaussettes vertes, pomme de pin, ampoule, bougie, Pizza Hut et Sylvester Stallone.

Bonne lecture et amusez-vous bien !
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Pitchoune
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Pitchoune


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MessageSujet: Re: Sujet de Rando Pédestre   Sujet de Rando Pédestre EmptySam 27 Fév - 12:19

« Pluie de Météorites »

Par Pitchoune
Concours Methos-Legende. Avril 2009


Disclaimer :
L'univers et les personnages d' « Highlander » ne m’appartiennent pas, je n’en tire aucun bénéfice. Ils sont la propriété exclusive de MM Widen, Ryscher, Panzer et Davis.


****

Macleod tenait un tuyau d’arrosage en direction de la voiture de Methos. Celui-ci était à l’avant de son véhicule à polir le capot à l’aide d’une peau de chamois. Les rayons de soleil reluisaient sur la peinture lorsqu’un agent de police s’approcha de Methos.

- « Adam Pierson ? » Le policier.
- « Oui. » Répondit Methos.
- « La reconnaissez-vous ? » Le policier en lui montrant la photo d’une jolie jeune brune.
- « Je devrais ? » Methos en levant les yeux sur son interlocuteur.
- « Elle prétend avoir passé la nuit en votre compagnie. » Lui apprit le policier.
- « J’avoue avoir un peu abusé sur la boisson… Je ne me souvenir de tout ce qui s’est passé. » Déclara Methos.
- « Si jamais la mémoire vous revient, appelez-moi. » Le policier en lui laissant sa carte et un numéro pour le joindre.

L’officier prit congé, laissant les deux hommes renter dans la résidence.

- « Pourquoi dire la vérité quand on peut mentir ? » Lâcha Macleod entre ses dents.
- « Je sens le ton d’un reproche dans ta voix. » Methos.
- « Non, tu crois ! Pourquoi ne lui racontes-tu pas ton incroyable week-end ? » Macleod.

Flash-back.
Methos déposa son sac dans le coffre de la voiture quand le buzz se fit ressentir. Il leva les yeux sur le rétroviseur central et aperçu la silhouette de Duncan avancer dans sa direction. Il tenait dans ses mains une fine boite en carton avec le logo de Pizza Hut imprimé dessus. Macleod mordit dans la part qu’il tenait entre les doigts et observa Methos s’affairer sur le parking.

- « J’imagine que notre soirée bière, pizza, TV tombe à l’eau ? » Conclu Macleod.
- « Ta soirée non, la mienne oui. » Précisa Methos pour mettre Macleod à l’écart.
- « Où va-t-on ? » S’interrogea alors Macleod.
- « Hors de question que tu viennes avec moi » Prévint Methos.
- « Pourquoi ? Tu as peur que je découvre qui est ton challengeur ? » Macleod en avalant le contenu de sa bouche.
- « Qui te dis que je fuis quelqu’un ? » Methos.
- « Pourquoi pars-tu alors ? » Macleod du tact au tac.
- « Je vais observer les étoiles. » Methos après un temps d’hésitation.
- « … les étoiles ? dans le ciel ? » Macleod surpris par la réponse.
- « Non, dans une crevasse ! » Se moqua Methos.
- « Je veux voir ça. » Macleod en le prenant au mot et en s’engouffrant dans la voiture.

Methos fit sortir Macleod de son automobile, mais à peine avait-il contourné son véhicule pour regagner le côté conducteur, que Macleod avait repris sa place de passager. Il affichait un grand sourire narquois qui démontrait son entêtement. Methos prit sur lui. Si Macleod voulait le suivre dans cette randonnée, libre à lui de l’ignorer. Voila ce que serait son plan pour le week-end. Methos lui retourna alors son sourire et roula jusqu’à destination. Ils s’arrêtèrent au pied de la forêt et commencèrent leur ascension pédestre. Le rapport à la nature, loin de toute civilisation les plongèrent alors dans leurs souvenirs, évitant toute conversation entre eux… enfin jusqu’à ce que Macleod ne fasse un cirque pour s’arrêter.

- « C’est pas de ma faute si j’ai pleins d’ampoules. J’ai pas des chaussures de randonnée aux pieds, moi ! » Se défendit Macleod.
- « T’étais pas censé m’accompagner. Donc tu te tais et tu marches. Sinon, on n’y sera jamais à temps. » Methos sans plus de compassion.

Ils reprirent leur marche, se faufilant à travers la végétation, passant sous les branches apparentes de certains conifères et en écrasant quelques fougères au passage. Pas besoin de boussole, il suffisait juste à Methos de regarder l’orientation de la mousse sur le tronc des arbres pour savoir où se trouvait le Nord. Le jour tomba rapidement et Methos s’arrêta face à un petit lac pour poser son lit de camp. Il monta sa petite tente, maudissant Macleod d’être là, et de lui prendre le peu de place qu’il avait. Un seul matelas de fortune, une couverture pour deux et Macleod qui commençait à ronfler… il n’aurait même pas la paix cette nuit ! Le jour se leva faisant pénétrer les premiers rayons de soleil dans la tente abritant les immortels. Une fiole de gnole leur servit de petit-déjeuner avant d’espérer reprendre la route pour la journée.

- « Ton eau de vie est particulièrement dégelasse, tu sais. » Macleod qui n’était pas fan d’autant de degré d’alcool si tôt en journée.
- « Fallait penser prendre ta ration de petit lait ! » Methos pour se moquer de la petite nature de l’écossais.

Ils laissèrent leur campement à son emplacement et passèrent leur matinée à se disputer pour une raison ou une autre. Pas sur un sujet précis, mais tout était bon pour chercher la confrontation. Macleod empiétait dans l’espace vital de Methos, et inversement. Tous les moyens furent bons pour se gâcher mutuellement l’existence. Le soleil à son apogée apaisa les esprits le temps d’un repas... ou pas ! Un grognement animal se perdit au loin, ramenant les immortels à la réalité de la vie en pleine nature.

- « Y a-t-il une chance pour qu’on tombe sur des ours ? » S’inquiéta Macleod.
- « Ils ont peur des humains. La seule chose qui pourrait les attirer, c’est la nourriture. Et comme c’est toi qui la transporte… » Methos fier de sa manigance.
- « Tu comptais me donner en pâture aux ours ? » En déduisit Macleod.
- « Non, je veux juste me débarrasser de toi ! » Précisa Methos.
- « Très bien, alors tu seras ravi d’apprendre que je l’ai oublié au campement. » Macleod.

A ces mots, ils rebroussèrent chemin pour constater les dégâts. Tout était sans dessus-dessous, renversé, saccagé, déchiqueté, écrasé. Il n’y avait plus rien de comestible… et le ventre de Methos commençait sérieusement à crier famine.

- « On va faire comme au bon vieux temps : Chasser. » Solutionna Macleod.
- « Tu n’as pas de fusil. » Indiqua Methos.
- « Non mais j’ai un katana et je sais m’en servir. La première biche qui passe, je l’abats. » Macleod en toute modestie.
- « Espèce de crétin des Alpes ! » Methos sans se retenir davantage.
- « Faut revoir ta géographie, on n’est pas dans les Alpes. » Macleod pour le contredire.
- « Mais tu restes quand même un grand CRETIN ! » Methos pour avoir le dernier mot.

Enervé et remonté à bloc, Macleod pesta tout ce qu’il pu, donnant un large coup de pied à un rocher et ramassa au passage une pomme de pin pour la balancer sur Methos en guise de mécontentement. Il avait mis dans son lancer toute sa rage accumulée durant leur départ, si bien que Methos la reçu par surprise en pleine tête, le faisant trébucher sur le tronc d’un arbre coupé à ras le sol. Il chavira en arrière, et glissa le long de la falaise. Sa chute bien que vertigineuse n’en fut pas pour autant mortelle, puisqu’il atterrit dans le lac en contre bas. Il remonta à la surface et regagna le bord où Macleod l’attendait d’un air presque désolé. Il s’apprêtait à lui hurler dessus quand le bruit d’un moteur se fit de plus en plus proche, couvrant alors toutes les injures qu’il prononçait. Un fort courant d’air balaya le secteur, le renvoyant par la même occasion à l’eau. Macleod ne pu s’empêcher de rire, puis se stoppa devant l’air inquisiteur de Methos. Puis ils se tournèrent tous les deux vers la cause de tout ce raffut. Un hydravion venait de se poser sur ce minuscule lac. Le pilote sortit et souleva le capot protégeant le moteur. Une large fumée noire s’en échappa.

- « Un problème de bougies. Classique ! » Imagina Methos.
- « Le temps qu’ils réparent, on pourrait largement les rejoindre et leur demander de nous ravitailler. » Proposa Macleod.
- « Quoi ! Tu n’utilises pas ton épée pour pécher un requin ? » Ironisa Methos.
- « Hum… je sens que tu as très envie de retourner à l’eau. » Macleod pour toute menace.

Ils empruntèrent un petit chemin pédestre qui longeait le lac pour se diriger vers l’hydravion en question. Ils étaient à quelques mètres lorsqu’un coup de feu retentit. Sans plus attendre, les quelques passagers se dispersèrent à la poursuite d’un individu. Il n’en fallu pas davantage à Macleod pour que ses instincts de guerriers prennent le dessus et le pousse à venir en aide à ce pauvre malheureux. Methos n’eut pas le temps de tourner la tête que Macleod avait déjà disparu dans la forêt. Il l’aurait volontiers laissé faire mais le pilote l’aperçu et se mit à courir à grandes enjambées vers lui, comme s’il était complice de cette évasion. Il devait regagner au plus vite son véhicule … mais Macleod avait les clefs ! Il se mit en quête de retrouver l’immortel et grâce à son buzz, ce fut rapidement le cas. Mais quand il arriva à sa hauteur, il assista presque à une prise d’otage, où le Highlander faisait office de négociateur. Décidément, la philosophie de Macleod se résumerait toujours à « pourquoi éviter les ennuis quand on peut les attirer ?! ». Macleod ressentit sa présence et ne put cacher un certain mouvement en sa direction. Une charmante brune pointait un 9 millimètres dans sa direction. Il resta immobile, à peine caché par les branchages, à dévisager cette jeune femme qui faisait de même. Son visage lui rappelait vaguement quelque chose, mais il ne la connaissait pas personnellement. Il réfléchit, balayant ses souvenirs aussi vite qu’il put parvint à mettre un nom sur cette personne : Anna-Lucia Capodi, digne descendante du clan des siciliens Capodi. Autrement dit, il se trouvait face à la mafia. Il n’y avait pas de quoi tergiverser avec ces gens là, il valait mieux ne pas insister et les laisser faire. Avec la chance qu’ils avaient ces derniers temps, lui et Macleod pouvaient très bien se faire décapiter sans sommations par ce clan là. Les branches des arbres s’écartèrent à nouveau sous la poussée du vent. Tous purent alors distinguer un hélicoptère de la police Il fallait agir. Methos surgit de sa cachette et bondit sur Macleod en posant une main sur sa bouche et le traina en arrière, profitant au maximum de la diversion engendrée par l’arrivée des forces de l’ordre. Il disparu aussitôt dans les fourrés et entraîna hâtivement Macleod hors des sentiers battus, laissant l’évadé aux mains de la mafia. Puis lorsqu’il jugea qu’ils étaient assez à l’abri, il se stoppa et tout en chuchotant, il fit ses remontrances à l’écossais.

- « Tu t’es pris pour Sylvester Stallone ou quoi ? » Methos.
- « Je protégeais un innocent. » Se justifia Macleod.
- « N’importe qui portant des chaussettes vertes ne peut être que coupable ! » Lui assura Methos avec sérieux.
- « Coupable de quoi ? » S’enquiert Macleod.
- « … de ne pas savoir s’habiller ! Il ne lui manquait plus qu’une veste orange et il était parfaitement dans la mode des années disco. » Methos qui aurait bien rayé cette époque là de sa mémoire.
- « Bon et que fait-on maintenant ? » Demanda Macleod qui étonnement n’insista pas.
- « On attend. » Methos.
- « … que la police ait fini de ratisser le coin ? » Macleod pour connaître les intensions de son ami.
- « La pluie de météorite. » Rectifia Methos.
- « Donc tu étais vraiment sérieux… Envisagerais-tu de devenir astrologue ? » Imagina Macleod.
- « Ferme-la et regarde. » Methos ne supportant plus son congénère.

Fin du flash-back.

Fin.
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MessageSujet: Re: Sujet de Rando Pédestre   Sujet de Rando Pédestre EmptySam 27 Fév - 14:22

RANDONNEE IMPREVUE
Par Atalante
Concours Methos-Legende. Avril 2009


C’était un mois de févier froid et ennuyeux à Paris tant pour Duncan que pour Méthos, Alors quand Amanda leur demanda de la rejoindre en Suisse pour une surprise, ils sautèrent sur l’occasion. Les surprises d’Amanda n’étaient pas forcément excellentes, mais les deux immortels auraient fait n’importe quoi pour se distraire de cet hiver particulièrement froid et long. S’ils avaient su !
Pour une surprise, Amanda leur avait réservé une sacrée surprise. Elle avait décidé de les emmener de Suisse à Venise pour le carnaval. Elle avait juste oublié de leur dire comment. La belle immortelle s’était offerte une aventure avec un pilote d’hydravion qui faisait du tourisme à partir du lac Léman. L’aventure avait durée assez longtemps pour qu’elle passe son brevet de pilote.
Lorsque Duncan et Méthos se retrouvèrent devant l’avion qu’elle comptait piloter seule, il était trop tard pour faire demi tour sans la vexer.
- L’avantage, c’est qu’on est immortel, murmura Duncan à l’oreille de Méthos.
- Le problème, c’est un avion à hélice, lui répondit l’ancien sur le même ton.
Mac avait déjà vu une hélice décapiter un immortel. Et oui, on n’était pas à l’abri d’un accident. Il monta quand même dans l’appareil précédé d’un Méthos plutôt pressé de prendre la place arrière.

Le décollage se fit en douceur est les deux hommes retinrent un soupir de soulagement pour ne pas vexer Amanda. Celle-ci était plutôt fière de son exploit et le vol se passait bien. Pourtant, alors qu’elle venait de franchir les plus hauts sommets des Alpes, un bruit saugrenu vint troubler la tranquillité du vol. Le moteur avait des ratés, qui ne durèrent pas, puisque soudain il s’arrêta. Amanda essaya de le relancer tout en souriant de toutes ses dents à Duncan assis près d’elle. Méthos ne fit aucun commentaire, à cette altitude il n’y avait plus rien à faire qu’à s’accrocher pour la chute. L’hydravion ne mit pas longtemps à plonger du nez et tous trois virent le sol se rapprocher dangereusement.
- Là ! dit Duncan en montrant une zone dégagé sur le versant de la montagne.
Amanda repéra l’endroit et orienta l’appareil. La zone était en pente descendante et elle ne savait pas si les flotteurs résisteraient à l’impact. Elle n’avait pas le choix. Le contact fut brutal, mais ils ne sentirent pas les flotteurs céder. Par contre, là où le contact de l’eau aurait dû les ralentir, la neige gelée les faisaient glisser sans pouvoir s’arrêter. Jusqu’à ce que…
- On s’accroche ! hurla Duncan.
Les trois immortels fermèrent les yeux, laissant le destin décider pour eux. Ils sentirent l’appareil tressauter puis s’immobiliser brutalement.
- Oh, oh ! dit simplement Amanda.
Les deux autres rouvrirent les yeux pour constater les dégâts. Mac vit l’appareil immobilisé par un rocher à l’avant et fut heureux que leur descente s’achève aussi bien. Mais lorsque Amanda lui fit signe de regarder sur le côté, il fut soudain beaucoup moins heureux. L’avion s’était immobilisé au dessus d’une crevasse. Elle semblait assez large, et il essaya d’en comparer la taille avec celle de l’avion.
- On sort ! dit soudain Duncan. On n’a pas le choix. L’un après l’autre et doucement. Amanda à toi.
L’immortelle prit son épée, ouvrit la porte et se glissa lentement hors de l’appareil. Elle se trouvait sur le flotteur gauche au dessus du vide. Elle hésita un instant, puis se décida à avancer vers l’avant de l’appareil. Les deux hommes sentirent l’engin tanguer à chacun de ses pas. Elle arriva finalement au bout du flotteur et sauta le plus loin qu’elle put pour ne pas faire céder le bord de la crevasse. Duncan la suivit. Puis se fut au tour de Méthos. Alors que l’immortel allait à son tour sauter sur la neige ferme, il sentit son support bouger. Sans plus réfléchir il s’élança, mais l’avion qui était en train de glisser dans le gouffre, le priva de son appui et il n’eut pas assez d’élan. Il lança son épée en avant pour la planter dans la glace en désespoir de cause et parvint à garder le haut du corps sur le bord de la crevasse pendant que le reste pendait dans le vide. La lame réussit à s’accrocher un instant, mais elle ne supporta pas le poids de Méthos et il se sentit glisser irrémédiablement. Mais s’était sans compter sur Mac et Amanda qui le sortir de là juste à temps !

Il ne faisait pas loin de -20°, ce qui aurait pu passer pour une température douce au regard de l’humeur de Mac et Méthos qui elle frôlait les -50°. Ils hésitèrent entre bouger ou attendre les secours en espérant ne pas mourir de froid. Mais Méthos leur montra l’endroit d’où il venait. Le ciel se couvrait ne nuages noirs annonçant un temps à ne pas mettre une équipe de secours dehors. A l’inverse, de l’autre côté, ils pouvaient voir de la fumée en provenance d’habitations. Celle-ci semblaient relativement loin au fond de la vallée, mais marcher aurait au moins le mérite de les réchauffer. Duncan ouvrit la marche suivi d’Amanda et de Méthos.

Le temps avait été au beau dernièrement et compte tenu de l’époque de l’année, plutôt froid ce qui faisait que la couche de neige sur la glace était peu épaisse et assez dure. Mac faisait la trace et les deux autres se contentaient de mettre leur pas dans les siens. Le froid les commençait à les engourdir et Duncan accéléra. Il espérait atteindre la forêt un peu plus bas et ainsi se retrouver un peu plus à l’abri du vent.
- MAC ! Doucement, comment tu veux que je suive ? s’exclama Amanda.
Duncan stoppa sa progression et la regarda comme s’il l’a voyait pour la première fois. Elle avait un manteau bordé de fourrure avec une capuche, un pantalon fuseau en velours et des bottes… fourrées sans doute, mais les talons n’étaient pas indiqué pour se genre de périple. Amanda s’était appuyé sur Méthos et retira l’une de ses bottes pour découvrir plusieurs ampoules.
- Regarde ! lança t-elle d’un ton implorant à Duncan.
- T’en mourra pas, répondit celui-ci grincheux, et puis ça va guérir.
- Mais ça va revenir…
- Voilà ce que c’est de se prendre pour une lumière, lâcha soudain Méthos.
- Espèce de crétin des Alpes ! lui répondit Amanda vexée.
- Tiens je connaissais pas cette expression, c’est Suisse ? demanda l’ancien en faisant traîner la voix.
Mac et lui se regardèrent et ne purent s’empêcher de pouffer. Amanda remit sa botte, contourna Duncan et reprit la marche.
- Faudrait peut-être mieux ne pas la laisser… commença Méthos.
- Où tu veux qu’elle disparaisse dans ce….
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’ils entendirent un cri.
- Amanda ! s’exclamèrent en même temps les deux hommes.
Mais le temps qu’ils regardent dans la direction où elle était parti, ils ne virent plus personne.
- A propos de disparition, tu disais ? demanda Méthos avant de se précipiter suivi du Highlander.
Ils avançaient dans les traces d’Amanda, quand soudain Méthos butta sur quelque chose et partit en avant.
- Aïe ! dit Amanda alors que son ami s’affalait près d’elle.
Méthos commença à se redresser quand il constata qu’il était au bord d’une autre crevasse. Amanda l’avait vu juste à tant et s’était jeté en arrière, tombant de tout son long dans la neige.
- Tu pourrais faire attention ! rouspéta la jeune femme.
- Fallais pas t’habiller tout en blanc ! Au milieu de la neige, tu voulais que je te vois comment !
- Excuses-moi, mais aux dernières nouvelles j’avais pas prévue qu’on se retrouverait au milieu de ce désert blanc, au cas où l’idée ne t’aurait pas effleuré.
- Arrêtez de vous chamailler tous les deux ! dit Duncan en les aidant à se relever. Gardez votre souffle pour sauter.
- Par dessus cette crevasse ? s’indigna Méthos. On n’est pas dans Cliffhanger et t’es pas Sylvester Stallone, et moi non plus d’ailleurs.
- En ce qui te concerne, dit Mac en le dévisageant l’air moqueur, je confirme.
- OK ! répondit Méthos sans relevé l’allusion. Et pour Amanda, tu prévois de sauter en la portant ou de la jeter de l’autre côté, parce qu’avec ses super chaussures de rando, je suis pas certains du résultat !
- La jeter… ? réfléchit un instant Duncan qui n’avait toujours pas digéré leur chute en avion.
- Mac ! s’exclama Amanda qui avait entendu.
- D’accord, on contourne.

Le trou était moins important qu’il n’y paraissait et le détour ne leur pris qu’une bonne demi heure. Il leur fallut quand même trois heures de marche avant d’atteindre le couvert de la forêt. A ce moment, tous les trois claquaient des dents et tremblaient de tous leurs membres, mais ils avaient tous assez vécu pour savoir que s’arrêter signifieraient leur mort. Et même si elle était provisoire, elle n’en serait pas moins désagréable.

La marche reprit, mais en plus il fallait compter avec les sapins, éviter les branches basses et les vieilles pommes de pin, et celles tombées à terre qui n’étaient plus visible et constituaient autant de pièges. Mac avait reprit sa progression en tête et il faillit s’étaler plus d’une fois.
La lumière du jour commençait à décliner et le couvert des arbres rendait l’endroit encore plus sombre. Ils risquaient d’en avoir encore pour un moment avant d’atteindre une quelconque habitation.

- Arrête ! s’exclama soudain Amanda.
- Quoi ? s’impatienta le Highlander en stoppant.
- Là, reprit Amanda en désignant le couvert des arbres, ça a bougé.
- Ben, vu qu’on est en pleine fôret, même à cette époque de l’année, on a des chances de voir des animaux, dit Méthos. On appelle ça la nature. Même moi je le sais !
- Au lieu de dire des conneries, Méthos, dit nous plutôt qu’elle genre d’animaux.
- On est en Italie, fit semblant de réfléchir l’interpellé, je pense qu’il y a de forte chance pour qu’on tombe sur des loups, en meute et affamés. Y’en a un de vous deux qui est déjà mort bouffé par un canis lupus ? C’est juste pour savoir à quoi je dois m’attendre.
- Vu que ton loup a des cornes, je ne pense pas que tu risques grand-chose, répondit Duncan en baissant la voix, admirant le chamois qui avait tant effrayé Amanda.
Après quelques minutes, Méthos demanda :
- On repart ?
- Les animaux ne t’intéressent donc pas ? demanda Duncan.
- Ben, si, mais là tu vois j’aurai préféré un Saint Bernard.
- Qu’est ce que tu veux faire d’un Saint Bernard, s’étonna Amanda.
- Du chien, rien, du tonneau de gnôle qu’il est sensé avoir autour du coup… devine !

Mac poussa un soupire de résignation et reprit son avancée. La lumière déclinait de plus en plus et le Highlander craignait qu’ils ne puissent plus avancer avant longtemps. Une nuit dehors ne l’enchantait pas vraiment. Et puis soudain, il distingua quelques choses ou milieu des arbres. Il pensa avoir une hallucination tellement c’est inespéré.
- Une hutte ! s’exclama t-il à l’intention de ses amis.
- Pizza ! lâcha soudain Méthos.
- Quoi ? demanda Mac surprit de l’analogie.
- Il a dit « hutte » Méthos, pas « Hut », tu penses vraiment qu’à manger !
- Et toi tu penses à quoi ? demanda Méthos à l’immortelle.
- A passer une nuit au chaud.
- Remarque, s’il y a un ours qui hiberne, question chaleur tu vas être servie !
- Merci, mais j’en ai déjà deux qui m’accompagne, d’un autre côté s’il y en a un troisième, il sera forcément plus aimable.
- Ça t’arrive d’être positif ? demanda Duncan à Méthos en essayant d’ouvrir la porte de la cabane.

A force de pousser, ils finirent par faire céder la porte.
- N’y voit rien, dit l’ancien maussade.
- C’est vrai ça, répondit Mac sarcastique, j’ai pas pensé à appeler le proprio pour qu’il fasse une bonne flambée et qu’il allume les bougies pour notre venue !
Soudain les deux hommes virent le bras d’Amanda tendu entre eux tenant un briquet. Duncan le prit et pénétra à l’intérieur. Il devait s’agir d’un refuge de bûcheron. Il découvrit des couchettes le long des murs, une table un peu bancal et deux tabourets. Mais le plus intéressant fut la cheminée près de laquelle se trouvaient quelques bûches de l’été précédent. Duncan écarta la cendre restante du foyer, prit deux bûches, du petit bois et entreprit d’allumer le feu.

L’atmosphère se réchauffa très vite et les trois immortels se mirent à l’aise, enlevant manteau et chaussures. Amanda sembla revivre, se massant les pieds pour faire circuler le sang, quand elle éclata de rire en voyant les chaussettes vertes de Méthos, non seulement elle était verte mais limite fluo.
- Quoi ? se vexa l’immortel quand il comprit le pourquoi de l’hilarité d’Amanda.
- On t’a jamais parlé de la mode, à ton âge ? le remballa celle-ci.
- J’ai très bien survécu 5000 ans en me passant de Gucci, Valentino et autre Jean-Paul Gauthier !
- Et surtout, ça fait trop longtemps que tu es célibataire.
- Pourquoi ? tu veux te caser ? demanda Méthos un sourire charmeur sur les lèvres.
- Heu… merci, mais je sors d’un relation. Pas intéressée… pour l’instant, répondit-elle.
- Comment ça ? s’exclama Duncan qui avait relevé le « pour l’instant ».
- Ben quoi, répondit Amanda, toi et moi on n’a jamais eu de relation exclusive, il me semble. Monsieur « je ne veux pas m’engager ».
Méthos se sentit obliger d’interrompre une conversation qui risquait de tourner à l’orage et la cabane n’était pas assez grande pour qu’il supporte que ces deux là lui prennent la tête toute la nuit.
- Laisse tomber, Duncan. Et puis de toute façon avant de penser à t’engager avec Amanda tu devrais lui demander comment a fini cette fameuse « dernière relation ».
- Je ne vois pas du tout le rapport ! Et pourquoi penses-tu qu’elle se soit mal terminée, d’abord ?
- Je parie que c’est ton ex qui a fait la révision de l’avion qu’on a prit.
- Ben oui et alors ?
- Alors ? Il est tombé en carafe, au cas où tu l’aurais pas remarqué. Il doit sacrément t’en vouloir !
Amanda ouvrit la bouche, hésita, puis finalement décida de ne pas répondre. Elle se drapa dans sa dignité avant de se draper dans son manteau et d’aller squatter l’une des couchettes, leur tournant le dos.
Duncan leva le pouce à l’intention de Méthos pour lui signifier « bien joué ». Ils allaient au moins avoir la paix pour la nuit.

Le lendemain, ils reprirent leurs descentes. Il était presque midi quand ils arrivèrent à un village. De là, après avoir expliquer leur déboire à presque tous les paysans du coin avides de sensationnel, ils furent conduit à la ville la plus proche. Ils signalèrent leur présence et firent suspendre les recherches, puis ils décidèrent qu’un bon repas était la priorité.
Au moment de payer, Duncan sortit son portefeuille pour constater l’absence de sa carte de crédit. Il était perplexe, se rappelant très bien l’y avoir mise et gêné de ne pouvoir régler la note.
- Je vois, c’est moi qui vais régler, laissa tomber Amanda condescendante.
Elle sortit son porte-carte et en donna une à la serveuse.
- Mais ? C’est ma carte ? s’exclama Duncan.
- Ben oui…
- Tu l’as depuis quand ? demanda l’immortel qui n’avait même plus la force de se mettre en colère.
- Depuis la Suisse. Tu crois que j’ai payé la location de l’avion comment ?
- Et en cas de perte de l’avion, la caution était de combien ? demanda innocemment Méthos.
Amanda attrapa son manteau et quitta le restaurant en trompe, Duncan sur ses talons. La serveuse, resta planté là avec la carte et le reçu. Méthos, qui avait vu Amanda faire le code de Duncan, inutile de se demander comment elle le connaissait, la prit et recommanda un dessert avec un petit armagnac pour faire passer le tout.




FIN
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