Snow cake - Marc Evans

Snow cake


Il arrive qu’au cours d’un zapping on tombe sur une perle.

Je suis tombée par hasard sur un plan avec Alann Rickman, qui semblait être dans un registre totalement différent des rôles que je lui connaissais (Piège de cristal, Robin des bois ou encore Harry Potter…). Cette scène tranquille, ou il était avec une jeune fille, lui expliquant qu’il avait tué un homme avant de la prendre en stop, à attisé ma curiosité. Puis, je me suis laissée portée par cette histoire si simple, racontée avec sobriété, et ou les acteurs ont su donné du relief à leur personnages sans tomber dans la caricature.

Pourtant, il aurait été facile de tomber dans les clichés. Mais au contraire, on y voit une jeune fille pleine de vie, avec l’envie de voir le monde et de raconter les histoires de chacun sur papier. Elle s’intéresse aux personnes isolées car ce sont elles qui on les histoires les plus intéressantes. Une jeune fille si gentille qu’elle nous fait sourire en achetant des « dingo boule » pour sa maman, en expliquant juste que sa maman n’est pas comme les autres et qu’elle sera heureuse avec. Cette jeune fille que l’on ne verra finalement très peu dans le film, sera à la base d’une rencontre entre un homme plein de remords et pour qui l’histoire semble se répété et une maman différente entourée des habitants d’un petit village.

L’accent est mis sur la gentillesse des Hommes, mais on y voit une douceur presque instinctive autour d’une femme. Elle n’est pas le personnage principal, elle n’est qu’une rencontre parmi d’autres pour un homme. Lui qui se sent coupable, lui dit merci d’avoir pu être simplement lui, sans avoir à se justifier. Cette phrase, dite sur la fin du film, résume merveilleusement ce que Linda lui a apporté.

Ce film, servi par des acteurs talentueux, est un bel hommage aux personnes malades et à toutes celles qui font le choix de s’en occuper.

Il sera rediffusé cet AM à 14h45 sur Arte... à voir