Atalante garde rapprochée de Methos
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| Sujet: Le silence est d'or Dim 26 Déc - 11:37 | |
| Le silence est d'or Methos débarqua sans prévenir chez Duncan avec armes et bagages, enfin, juste un sac contenant des affaires pour quelques jours et son épée. L’immeuble où était situé son appartement avait reçu la visite d’un dératiseur. Seulement, l’homme avait quelque peu raté le dosage de son produit et des émanations s’étaient infiltrés par les ventilations, empestant tout le bâtiment. Les habitants avaient donc été priés de quitter les lieux en attendant que les émanations en question se soient dissipées et que tout risque d’intoxication soit écarté. Le plus ancien des immortels avait donc décidé que le meilleur endroit pour passer ces quelques jours était le loft de Duncan, dont le frigo était assez bien approvisionné en bière. - « La dernière fois que tu as voulu squatter chez moi, j’ai failli perdre ma péniche » lui rappela Duncan. - « Et moi, j’ai failli perdre la tête. Donc, si tu ne me demande rien, il ne se passera rien et je serai reparti dans quelques jours ». Duncan MacLeod n’avait pas l’intention d’essayer de le convaincre qu’ils seraient mieux tous les deux si Methos allait à l’hôtel, il savait qu’il n’aurait pas le dernier mot avec lui. Au pire, s’il était encore là dans une semaine, il n’aurait qu’à le jeter dehors. Et Methos prit ses quartiers sur le canapé du Highlander.
Malheureusement pour Duncan, le plus ancien des immortels ne devait pas être sa seule visite surprise de la journée. Les deux immortels tournèrent la tête vers le monte-charge, pas seulement parce que celui-ci venait de se déclencher, mais surtout parce que son occupant était un immortel. Ou plutôt une immortelle. Amanda souleva la grille avec cette décontraction naturelle qui la rendait si sexy. Elle se dirigea vers les deux hommes, un grand sourire aux lèvres, posant en passant sur la table l’objet assez volumineux recouvert d’une housse noire qu’elle tenait et colla, l’air de rien, son chewing-gum sous ladite table. Mac n’eut pas le temps de protester que la belle immortelle l’embrassait avec passion. Puis elle abandonna l’écossais pour serrer Methos dans ses bras. - « Je suis contente de te voir », dit-elle à l’ancien. - « Moi aussi » répondit Methos. « On va pouvoir dîner tous les trois ». - « Désolé Messieurs, mais je ne peux pas rester, je suis déjà en retard. J’ai un avion à prendre». - « Alors, pourquoi tu es là ? » s’inquiété Duncan en pensant qu’Amanda n’était pas passé juste pour leur dire bonjour. - « Je… j’aurai juste besoin que tu me gardes Paprika pour quelques jours… ». - « Paprika ?! » s’exclamèrent les deux hommes à l’unisson. Et Amanda retira la housse de dessus une cage renfermant un perroquet. L’animal d’une trentaine de centimètre, bec couleur corail et plumage vert émeraude était magnifique. - « Vous avez des graines et des os de seiche et vous n’aurez qu’à lui donner un fruit par jour et tout ira bien ». Et à peine avait-elle donné ces instructions, qu’elle se dirigea vers la sortie. - « Eh ! » l’interpella Duncan. « Tu pourrais demander si je suis d’accord ». - « Allons, Duncan, il ne s’agit pas d’une adoption, juste d’un peu de baby-sitting. L’immortelle envoya un baiser aux deux hommes et actionna l’ascenseur.
Methos s’approcha de l’animal qui pour l’instant semblait plus passionné par le lissage de ses plumes que par ce qui l’entourait. - « Je me demande de quel espèce il s’agit ? » dit-il. - « Je ne vois pas ce que ça peut faire » répondit Duncan agacé de s’être encore fait avoir. - « Détrompes-toi ! Dans le cas des psittaciformes, ça peut avoir de l’importance, notamment au niveau sonore. » - « Des psitta-quoi ? » - « Psittaciformes, dont font partis les perroquets, les cacatoès et autres loris. » - « Merci pour le cours d’ornithologie, et pour le niveau sonore, s’il chante trop fort, on le mettra au dojo. » - « En parlant de niveau je ne pensais pas à un problème de décibels.» - « Ah bon ! » répondit Mac las de devoir tirer les mots de la bouche de Methos. - « Tu sais qu’on les appelles aussi… » - « SAAAALUT BEAU GOOOOSSSE ! » le coupa soudain l’animal dans sa cage. - « … des oiseaux parleurs » finit Methos en essayant de se déboucher l’oreille « Mais tu as raison, il faudrait aussi parler de l’intensité sonore. En tout cas, ce piaf a du goût ». - « Ou une mauvaise vu » le charria Duncan. Methos ne releva pas la boutade et se dirigea vers son sac où il remit les quelques affaires qu’il avait sorti. - « Tu fais quoi ? » s’étonna Duncan. - « Tu ne voulais pas de moi ici. J’ai donc finalement décidé d’accéder à ton souhait. Je vais à l’hôtel » dit Methos en continuant de ranger. Mais quand il se tourna pour aller prendre son manteau, il se retrouva avec le katana de Duncan sous la gorge. La surprise se disputait à l’incompréhension dans sa tête. En à peine une heure qu’il avait passé chez l’écossais, il ne voyait pas ce qui pouvait justifier une telle réaction. - « Pas question que tu partes et que tu me laisses avec…ça. » - « Allons, Mac. Il n’a pas l’air si terrible ! Et puis « salut beau gosse », c’est pas la pire des choses qu’il pourrait dire. » - « Ben justement, puisque ce n’est pas si terrible, pourquoi tu irais dépenser du fric dans un hôtel miteux ? » - « Si tu insistes… », répondit Methos en reposant son sac. - « AAAAAA POIL ! » s’écria soudain le volatile. - « Désolé, mais c’est encore un peu tôt » tenta d’en plaisanter Methos. Duncan secoua la tête d’un air désespéré. Il s’était encore fait avoir par sa maîtresse avec son cadeau empoisonné. Mais cet abattement ne dura qu’un instant et soudain il prit la housse et en recouvrit la volière. - « C’est la meilleur façon de le faire taire. Il va croire qu’il fait nuit et faire un gros somme ! » Methos devait convenir que l’idée était bonne. Recouvrir les volières était une façon de calmer le chant des oiseaux. Mais il savait aussi que le comportement naturel des animaux pouvait être altéré par un trop long contact avec les humains. Et cet oiseau semblait avoir passé assez de temps en leur compagnie pour acquérir un langage, comment dire ? très imagé. Pourtant après plusieurs minutes dans le noir, le volatile n’avait émis aucun son.
Duncan se rendait compte que son geste vis-à-vis de Methos, à savoir lui mettre son épée sous la gorge pour le forcer à rester, avait été quelque peu exagéré au regard de la situation. Pour se faire pardonner, il se décida à lui préparer un petit dîner. En fait, le Highlander avait retrouvé une très ancienne recette écossaise que lui préparait sa mère à Glenfinann et il avait décidé d’essayer de la refaire et ce, avant l’arriver surprise de Methos. Et même si après avoir traversé cinq millénaires, l’ancien devait avoir goûté à tout ou presque, Mac espérait l’étonner. Et pour être étonné, Methos le fut quand il vit les ingrédients que son ami sortit du garde-manger. - « Tu es sûr de toi ? » demanda Methos suspicieux. - « Laisse-moi faire ! Va écouter de la musique ou lire, je m’occupe de tout ! Tiens, tu as qu’à t’allonger sur mon lit, tu seras plus tranquille. » Et Methos ne se le fit pas dire deux fois !
Duncan avait préparé une très jolie table, sorti une bonne bouteille et il servit Methos pas peu fier de lui. L’ancien, toujours sceptique n’avait pourtant pas le choix. Il prit une bouché du plat dont la couleur et la texture était assez peu engageante. Pourtant, après un instant d’hésitation, sous visage s’illumina et il avala une seconde bouchée. - « Alors ? » s’inquiéta Duncan. - « Une fois habitué à la texture, c’est délicieux ! » répondit l’ancien avec sincérité. - « Qu’est-ce qu’elle a la texture ? » se vexa Mac. - « On dirait du terreau ». - « Oh ! Et comment môssieur connaît la texture du terreau en bouche ? » - « Quand tu essayes de sortir d’une tombe en creusant, crois-moi, tu as l’occasion d’en goûter ! » - « Une tombe… ? » - « Oui, tu sais ? là où on met généralement les morts. Remarque, j’ai eu de la chance, à l’époque on se contentait d’un linceul et pas d’un cercueil plombé, sinon j’y serai encore ». Duncan évita d’approfondir la conversation et la fin du repas se passa très agréablement. Pourtant, avant d’aller dormir, il restait une corvée dont il devait s’acquitter. Nourrir le volatile. L’écossais prit le sac de graines et coupa des morceaux de pommes, puis il enleva la housse de la volière. La première réaction de Paprika fut de s’ébrouer comme s’il se réveillait, puis il fixa un instant Duncan qui s’apprêtait à ouvrir la porte de la cage pour réapprovisionner la mangeoire quand…. - « TUUU MONTES CHEEERI ! » Le cri de l’animal surprit le Highlander qui laissa tomber la pitance de l’oiseau. Même Methos sursauta. Mac remit la housse en catastrophe sur la volière, avant de ramasser graines et fruits, qu’il s’apprêtait à jeter. - « Tu ne vas quand même pas laisser jeuner cette pauvre bête ? » le blâma Methos. - « Ça va peut-être la calmer un peu, » ronchonna Duncan. - « Mac ! » - « OK ! » soupira l’interpelé. Et il souleva juste un peu le bas de la housse pour ouvrir à nouveau la porte et glissa la main à l’intérieur pour tenter d’atteindre à tâtons la mangeoire. Mais il la retira très vite en poussant un cri de douleur et en lâchant la nourriture à l’intérieur. Le coup de bec du perroquet lui laissa une trace sanguinolente sur le dos de la main qui se referma très vite. - « Très mauvais, ça » dit Methos. - « Qu’est-ce qui est mauvais ? » - « Maintenant qu’il a goûté au sang et un soir de pleine lune, on peut s’attendre au pire » se moqua l’ancien. - « Imbécile » répliqua Mac mais avec un sourire de connivence. « Enfin, maintenant qu’il a de quoi manger et si on n’enlève plus la housse on devrait avoir la paix pour la nuit. » Et les deux hommes se couchèrent.
- « LA TOTAAALE POUR TOI » Le cri réveilla les deux immortels en sursaut. Mac avait l’impression de s’être endormi à l’instant et en regardant le réveil, il n’était pas loin du compte. A peine une heure qu’ils s’étaient couchés. - « La housse est toujours en place. Il devrait dormir non ? » demanda Duncan. - « Du peu que je sais des oiseaux, oui, il devrait. » - « Alors ? » Et l’ancien ne put que hausser les épaules en signe d’impuissance. - « Elle n’aurait pas pu avoir un chien ou un chat comme tout le monde… » lâcha Duncan. - « Connaissant Amanda, en guise de canidé tu te serais retrouvé avec un loup et en guise de félin avec une panthère. Alors, je pense qu’un perroquet à la langue bien pendue est un moindre mal. » - « POOOOSITION…. KAAAAMASUTRAAAA » - « OK ! Il veut la guerre ! » dit Mac avant d’attraper la volière et de se diriger vers le monte-charge. L’écossais revint deux minutes plus tard, ayant laissé le volatile dans son bureau du dojo. Et les deux hommes retournèrent dormir. Mais le bâtiment où logeait Duncan n’était pas tout récent et très mal insonorisé. Faut dire que jusque là, ça n’avait pas été un problème. Même atténuée, les cris de Paprika étaient parfaitement audibles. - « OOOOOOH OUIIIIII…. ENCOOOORE…. PLUUUUS FOOORT…. » Methos prit deux petits bouts d’essuie-tout en guise de bouchon d’oreilles et finit par s’endormir. Mac aussi, mais sa nuit fut peuplée de cauchemars où il voyait deux canines pousser à un certain perroquet et son plumage vert virer au noir avant de le voir se transformer en chauve-souris et foncer sur son cou.
A leur mine défaite, les deux immortels n’eurent pas besoin de demander comment la nuit de l’autre s’était passée. Quand à Paprika, il semblait en pleine forme. - « VINGT DOOOOLLARS…. PAAAAS CHEEEER…. SEEEEEMAINE PROOOOCHAINE…. » - « Elle est plutôt bon marché » laissa échapper Methos avant de se mordre la langue devant le regard noir de Mac. « Désolé Duncan, c’est pas ce que je voulais dire ». - « J’y ai pensé aussi, figure-toi. Sinon, comment cet animal aurait pu apprendre ça… » Methos décida alla acheter le journal pour voir où ils pourraient passer la journée loin du loft et de Paprika. Mais en revenant, il trouva Duncan allongé sur son lit en train de dormir et le perroquet silencieux. Il s’allongea à son tour sur le canapé en attendant un nouveau réveille intempestif dû au volatile. Mais il finit à son tour par sombrer dans le bras de Morphée et quand des deux immortels se réveillèrent, c’était le milieu de l’après-midi. Ils se préparèrent un encas pour palier au déjeuner qu’ils avaient sauté, tous les deux satisfaits du silence enfin retrouvé. Mac décida qu’il suffisait de laisser l’animal dans le bureau jusqu’au retour d’Amanda. - « Il faudra le nourrir » dit Methos. - « Tu crois que c’est nécessaire » - « S’il lui arrive un truc, Amanda ne te le pardonnera jamais » - « Après ce que j’ai entendu, je sais pas si son pardon compte encore… » répliqua Duncan. Pourtant, il descendit graines et fruits à Paprika. L’oiseau ne fit aucun commentaire, même quand Mac ôta la housse. En fait, il semblait endormi. Mais l’illusion fut de courte durée. En fin de soirée, le perroquet se remit à donner de la voix, reprenant mot pour mot ses paroles de la veille et même après l’avoir remis dans le noir.
En désespoir de cause, les deux hommes décidèrent de passer la soirée avec Joe au bar. A voir leurs têtes le guetteur sut immédiatement que quelque chose clochait. Et après les explications des deux immortels, il sut aussi qu’à ce problème, il ne pouvait rien pour eux, à part leur offrir un refuge temporaire et alcoolisé. - « Et si on le faisait voler, ça le fatiguerait peut-être assez pour qu’il se taise » suggéra Mac après le troisième verre. - « Et on va le récupérer comment ? » le contra Methos. - « On pourrait lui passer une laisse… » - « Tu veux le faire voler en l’attachant à une patte ? » s’étonna Joe. - « En fait, je pensais l’attacher par le cou… » - « DUNCAN ! » s’écrièrent à l’unisson Methos et Joe. - « Je sais, elle me le pardonnera pas… » - « Et toi, l’ancêtre, c’était quoi ton premier animal ? » demanda soudain Dawson pour égayer la conversation. - « Comme si je m’en rappelais ! » s’exclama l’ancien. - « Vu ton âge » intervint Duncan « je pencherai pour un tricératops ». - « ah ! ah ! ah ! » se contenta de répliquer Methos avant de reprendre un gorgée de bière. Les deux immortels finirent par regagner le loft, mais trop tôt pour que Paprika en ait fini avec sa litanie. Et leur nuit fut aussi peu reposante que la précédente.
Après la troisième nuit de ce régime, à savoir silence le jour et revue pornographique la nuit, Methos laissa Mac retourner au Joe’s Bar et voulut rester seul avec l’animal. Duncan hésita un moment, inquiet de ce que son ami pourrait faire au volatile, mais il se dit aussi que s’il devait arriver malheur à l’animal, il pourrait se dédouaner auprès d’Amanda. Quand il revint au loft, Paprika était toujours aussi vivant et aussi bavard. Mais le lendemain, Methos réitéra sa demande, à savoir, passer la nuit avec l’oiseau. Duncan finit par lui demander ce qu’il mijotait, mais l’ancien se contenta d’un sourire en coin et l’écossais n’insista pas, retournant tenir compagnie à son guetteur.
Amanda revint une semaine plus tard pour reprendre Paprika. - « Ohlala, quelles têtes vous faites ! On dirait que vous avez couru un marathon » s’exclama l’immortelle. - « Si tu veux en connaître la raison, tu n’as qu’à demander à ton oiseau de malheur » répliqua sèchement Duncan. Amanda eut un sourire forcé, suivi d’une petite moue qui indiquait qu’elle avait une petite idée de ce qu’il s’était passé. - « Et la prochaine fois que tu veux qu’on soit au courant de ta vie privée, éviter de laisser tourner le magnétophone » rajouta l’écossais. - « Ma… vie privée ? » s’étonna Amanda « Quoi ? Tu penses que c’est moi… » Les deux hommes virent le trouble et une peine non feinte sur le visage de l’immortelle, et pensèrent qu’ils s’étaient peut-être fourvoyé quant-au pourquoi du langage de Paprika. - « Sachez messieurs, que lors d’un passage dans les Iles Salomons, j’ai aidé des jeunes femmes d’un bordel à se débarrasser de leur mac violent et à se gérer toutes seules. Et pour me remercier, elles m’ont offert Paprika. Je ne pouvais pas refuser sans leur faire de la peine… » - « Un bordel ? Ça explique le langage… » dit Methos « et aussi pourquoi il dort le jour et parle la nuit ! Et les Salomons, ça explique le prix… » Les deux autres lui jetèrent un regard circonspect. - « Quoi ? Les prix sont plus bas, là-bas ! Vingt dollars pour Amanda… c’était inconcevable ! » - « Merci Methos » répondit la principale intéressée « je vais prendre ça pour un compliment… sinon, il pourrait y avoir des têtes qui tombent ! » Puis elle attrapa la cage de Paprika et fit demi-tour sans plus un mot. Duncan savait qu’elle allait lui reprocher ses soupçons pendant plusieurs siècles encore, mais bon, c’était Amanda. Il se tourna vers Methos, voulant l’inviter à dîner pour le remercier d’être resté malgré tout ça, et découvrit son ami en train de jeter ses affaires dans son sac. Et avant qu’il n’ait pu ouvrir la bouche, le plus ancien des immortels le regarda et dit : - « Bon alors, tu te dépêches à faire ton sac, on retourne à Paris ». - « Pourquoi ? Il est parti ! Qu’est-ce qui t’effraye» - « Amanda ! Tu te rappelles mes têtes à têtes avec Paprika ? J’ai essayé de le… reprogrammer ». - « Et pourquoi Amanda t’en voudrai ? » - « C’était une reprogrammation quelque peu revancharde, dictée par un fort manque de sommeil… »
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Amanda avait passé la semaine dans un centre de balnéothérapie à se détendre. Elle s’en voulait de ce qu’elle avait fait subir au deux hommes, mais elle n’en pouvait vraiment plus. Mais tout ça c’était du passé. Elle avait enfin trouvé un endroit pour Paprika, un parc avec une grande volière où il aurait moins de contact avec les humains et où on lui avait certifié qu’il oublierait petit à petit les mots appris au contact des humains. Il ne lui restait qu’un mois à tenir avant qu’on ne la débarrasse de lui ! Elle s’allongea sur son lit, savourant les quelques moments de silence qu’il lui restait, mais le sommeil la gagna très vite. - « POOOOLICE…. VOUS ETES CEEEERNÉE…. RENDEEEEZ-VOUS…. » Amanda se réveilla en sursaut, le cœur battant la chamade, les yeux cherchant le reflet des gyrophares sur les murs de sa chambre, avant de réaliser. Un mois, il lui restait un mois à tenir… un mois pour trouver comment leur faire payer !
FIN | |
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